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Apres une rupture amoureuse, la journaliste Judith Duportail decide de s’inscrire concernant Tinder. En parallele des rencontres, espoirs et deceptions, elle decide d’en savoir plus sur le fonctionnement de cette application de rencontre.
Cela en a tire le livre L’Amour sous algorithme, publie a toutes les Editions Goutte d’Or, qui sort le
Nous en publions ci-dessous des extraits. Le titre et les intertitres sont d’une redaction de Slate.
Chaque profil a sa note «de desirabilite»
Chaque utilisateur de Tinder est donc note en fonction de sa desirabilite. Quoi? Je savais qu’Uber notait ses passagers, d’ailleurs je m’amuse regulierement a comparer ma note avec faire mes amis. Tinder aussi?
«Ce n’est pas une banale mesure de la beaute, explique Sean Rad [le PDG de Tinder, ndlr] dans l’article. Il ne s’agit jamais juste de calculer le nombre d’individus qui ont swipe a droite via toutes vos photos. C’est 1 systeme tres complexe pour evaluer la desirabilite d’un profil. Nous avons mis deux mois et demi a construire votre algorithme car un large panel de facteurs paraissent pris en compte.»
Chaque utilisateur detient donc votre Elo Score –ce terme designe, a J’ai base, le systeme mondial de classement des joueurs d’echecs. Notre Elo Score fait partie d’une branche specifique des mathematiques –la theorie des jeux– qui etudie et tente de modeliser les choix des individus en interaction.
Cette evaluation fut imaginee au debut du XX e siecle avec Arpad Elo, 1 Hongro-Americain grand joueur d’echecs et aussi professeur de physique. Continue reading “Slate publie les bonnes feuilles de «L’amour sous algorithme», de Judith Duportail.”