Un long-metrage qui revient aux origines d’une saga et privilegie l’emotion a l’action Afin de de nouveau faire rever les spectateurs, petits comme grands.
Un cocktail empreint de reussite ? Malgre un bon demarrage, la soiree cale en passant la seconde.
Realise via Travis Knight (Kubo et l’Armure Magique), Bumblebee reste votre prequel prenant place 20 annees avant nos evenements du premier film Transformers. Envoye via Terre Afin de preparer l’arrivee des Autobots ayant survecu au coup d’etat des mechants Decepticons via Cybertron, B-127 – aka Bumblebee – trouve refuge au sein d’ une casse californienne sous ma forme d’un agee coccinelle jaune. Il va i?tre alors trouve par Charlie (Hailee Steinfeld), une adolescente passionnee de mecanique et qui a de la peine a trouver votre sens a une life depuis que son pere est decede. Neanmoins, a peine le temps d’apprecier votre amitie du 3eme type que 2 Decepticons retrouvent un trace et menacent la future survie des Autobots sur la planete bleue.
Passe le introduction puissante et nostalgique, il devient de suite evident que ce spin-off desire se detacher des derniers Transformers. Ce soir revient en effet aux racines de la franchise, en portant votre nouveau regard sur la relation entretenue par les Autobots avec les humains, et non plus sur le combat millenaire qui les opposent aux Decepticons. En resulte 1 film a J’ai mise en scene bien moins explosive et qui privilegie le sentimental a l’action en mettant l’accent concernant l’amitie qui unit l’heroine endeuillee a l’attachant Bumblebee. Une sobriete qui sert la soiree. autant qu’elle le dessert.
E.T. : L’Extraterreste, Notre Geant de Fer.
Telles paraissent nos ?uvres qui viennent a l’esprit application raya en regardant Bumblebee – et cela n’est d’ailleurs pas vraiment 1 hasard, Steven Spielberg ayant i priori chuchote l’idee du film a Paramount Pictures. En depit d’un casting convaincant (aussi si le jeu ultra-cliche de John Cena en militaire simplet nous a quelques fois desarconnes), votre spin-off ne parvient cependant jamais a en reproduire totalement la magie. Car si l’alchimie des protagonistes reste bien palpable et l’aventure dans l’integralite plus touchante et digeste que nos precedentes, un gout du melo trop prononce, associe a de l’action releguee au second plan, a prejudice a votre production familiale. Ca parle en effet trop et ca broie du noir nombre. Consequence : le film en oublie des fois de nous divertir – si ce n’est dans les premieres et ultimes minutes de l’intrigue.
Son envie aussi de satisfaire les adultes comme des plus jeunes spectateurs est egalement a double tranchant. Alors oui, les enfants, c?ur de cible de ce spin-off, souriront face a toutes les mimiques et gaffes comiques de Bumblebee, et se reveront a coup entendu gens tout d’un robot de compagnie aussi amical. Les fans plus ages se sentiront en revanche quelque peu oublies, malgre des references appuyees a la culture pop « eighties » et a la franchise Transformers qu’ils ont suivie avec assiduite ces dix dernieres annees. Ce film derive ne parvient Dans les faits pas a planter de nouveaux enjeux veritablement decisifs, outre manquer cruellement de dynamisme.
Ces defauts paraissent d’autant plus regrettables que la soiree est visuellement tres reussi. Malgre son mutisme, Bumblebee, aux reactions animales et juveniles, parvient a partager de nombreuses emotions a l’ecran, grace a une animation fluide et maitrisee. Mes quelques scenes d’action seront autant rythmees et jouissent d’une retenue qui manquait clairement aux derniers volets d’la saga – Travis Knight n’a Indeniablement gui?re herite de l’amour inconditionnel de Michael Bay Afin de nos explosions – en particulier celles ou le robot et ses assaillants font l’etalage de leur savoir-faire de transformiste.
Mais encore une fois, ce spin-off ne va pas toujours au bout de l’ensemble de ses idees. Cela y avait surtout bien de trucs a faire avec les deux antagonistes Decepticons, capables de se transformer autant en voiture qu’en vehicule volant. Mais mis a part quelques affrontements choregraphies qui envoient et effets graphiques sympas, on est quelque peu trop via sa faim.
Rien a penser en revanche sur la bande-son qui parvient a capter l’essence des annees 80, bien en des utilisant quelquefois comme ressorts comiques aboutis.
Verdict
Bumblebee est une fable mignonne et visuellement reussie qui fera rever nos plus jeunes, mais laissera les plus grands quelque peu dans un faim. Quelques scenes d’action bien rythmees – dont l’une des meilleures sequences d’introduction en saga – ne suffisent Indeniablement nullement a Realiser oublier le caractere trop « melo » de ce spin-off. Un procede beaucoup l’un des grands soucis de la video : a trop vouloir apporter le bourdon, il en oublie parfois de nous divertir.